mardi 18 octobre 2011

l' Amour m'a tuer.





Je ne m'habitue pas aux choses qui finissent, je le sais maintenant, c'est un peu mon vice. Dans ma tête tourbillonnent des souvenirs, pensées sclérosées. Maintenant que la fin porte un nom, un visage, puisqu'elle est indiscutable, je suis paumée. Je ne sais plus à quoi me raccrocher sans tomber. Je suis prise d'un vertige, au bord d'un précipice, les jours de grands vents c'est danger. Ivre d'un vertige qui m'assaille, on m'assassine. Le temps se joue de moi, de nous, de tout. Il prend son temps pour panser des blessures qui cicatrisent mal. Cicatrices infiniment profondes, comme un gouffre sans fond, boursouflées d'une trop grande cruauté. Cicatrices indélébiles. Superflue de l'existence. Laissée sur le bas coté, éventrée, cœur et boyaux arrachés. Vide. Le néant s'engouffre. Volonté éphémère de se relever. Fracassée, le râle de l'agonisant gêne. L'ignorer. Sentir le mal s'enfoncer. Voir le mâle se retirer.


Tu trouves que je fais dans le mélodrame? Alors prends ma vie, je te la laisse, je donnerais tout pour un peu de répit. 


3 Phalange(s):

Antigone a dit…

Toi va falloir que tu m'en racontes des choses.

Antigone a dit…

Mh, oui, ça m'a l'air louche cette histoire.

MR. a dit…

C'était l'avant-propos d'une histoire que j'ai écrit le coeur à la rupture. Ca m'y a fait penser.

"A cet homme qui possède bien plus que ma mort, qui a la force de me séquestrer en moi, bien malgré moi, je dédie ces lignes qu'il ne lira peut-être jamais, je lui consens la carte aux trésors de mes faiblesses qu'il puisse enfin se délecter du spectacle de me voir souffrir jusqu'à l'agonie, me poussant ainsi dans l'antichambre d'Hadès avant de m'y sortir, héros à qui j'ai menti en promettant qu'on tiendrait nos promesses, héros à qui j'ai tout donné, au-delà mon âme, liant ainsi mon essence à ses destinées.
A cet homme qui possède donc bien plus qu'un calcul vital, qu'un état inidentifiable du corps, j'offre ces pages boueuses d'amour, de cris, d'espoirs et de ses détracteurs au nom d'un viol d'intimité que j'assume, sous l’étendard d’un semblant de poésie en ces Terres bancales et je n’aurai dès lors plus de regrets, lançant la dernière pierre pour cueillir sa main avant de finir la course, d’estropier mon cœur et de le falsifier.



- J’ai tout donné mais peut-être n’as-tu pas su comprendre -"

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Des mots en vracs.

"L'aliénation consiste en ce que l'individu laisse quelque chose de lui-même sortir de lui-même et devenir ainsi une influence ou un pouvoir extérieur" R. A.Nisbet


"Il en résulte que les raisons de vivre nous manquent; car la seule vie à laquelle nous puissions tenir ne répond plus à rien dans la réalité, et la seule qui soit encore fondée dans le réel ne répond plus à nos besoins" Durkheim