vendredi 6 juillet 2012

Se persuader que c’était la seule chose à faire et s'accrocher à cette idée de toutes ses forces.




On est vendredi et j’ai  tellement flippé d’être seule avec ma conscience et mon cœur de merdeuse sur lequel je n’ai pas de contrôle que depuis dimanche soir je fais n’importe quoi. Pour être honnête, je me suis tout simplement rendue minable et dégueulasse. Je viens de rentrer chez moi, l’appartement que j’ai quitté lundi après-midi avec l’intention d’y retourner le soir. Je ne sens plus mon corps, ni ma tête. Mon être entier n’est qu’une grandiose courbature, une lassitude pénétrante. J’enchaîne les phrases sans vraiment prendre du recul quant à leur logique. C’est un moyen comme un autre d’extraire le poison de soi. Mais c’est long, je le sais par avance. Combien de semaines, de mois, à tout faire pour ne pas penser. Définitivement l’été n’est pas ma saison. Pourtant ça passera, parce qu’heureusement, j’ai de bonnes prises auxquelles m’accrocher. Je n’ai pas de regret, dans le sens où je pense sincèrement que ça ne dépendait plus de nous, qu’il y avait trop de fêlures dans le contexte, trop de bombes sur le chemin. Et qu’on reste des êtres humains.

Des mots en vracs.

"L'aliénation consiste en ce que l'individu laisse quelque chose de lui-même sortir de lui-même et devenir ainsi une influence ou un pouvoir extérieur" R. A.Nisbet


"Il en résulte que les raisons de vivre nous manquent; car la seule vie à laquelle nous puissions tenir ne répond plus à rien dans la réalité, et la seule qui soit encore fondée dans le réel ne répond plus à nos besoins" Durkheim