On est vendredi et j’ai
tellement flippé d’être seule avec ma conscience et mon cœur de merdeuse
sur lequel je n’ai pas de contrôle que depuis dimanche soir je fais n’importe
quoi. Pour être honnête, je me suis tout simplement rendue minable et
dégueulasse. Je viens de rentrer chez moi, l’appartement que j’ai quitté lundi
après-midi avec l’intention d’y retourner le soir. Je ne sens plus mon corps,
ni ma tête. Mon être entier n’est qu’une grandiose courbature, une lassitude
pénétrante. J’enchaîne les phrases sans vraiment prendre du recul quant à leur
logique. C’est un moyen comme un autre d’extraire le poison de soi. Mais c’est
long, je le sais par avance. Combien de semaines, de mois, à tout faire pour ne
pas penser. Définitivement l’été n’est pas ma saison. Pourtant ça passera,
parce qu’heureusement, j’ai de bonnes prises auxquelles m’accrocher. Je n’ai
pas de regret, dans le sens où je pense sincèrement que ça ne dépendait plus de
nous, qu’il y avait trop de fêlures dans le contexte, trop de bombes sur le
chemin. Et qu’on reste des êtres humains.
vendredi 6 juillet 2012
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